Actuellement en Tour de France (TDF), je marche et pédale pour soutenir les victimes de maltraitances infantiles en soutenant l'association l'Enfant Bleu, enfance maltraitée.
Un projet personnel
Seule avec mon sac-à-dos comme compagnon de route et avec tout le nécessaire pour être autonome, je suis partie de Banyuls-sur-Mer en avril 2024 pour longer les frontières de l'Hexagone. Arrivée à Metz, j'ai troqué mes chaussures de randonnée et mon sac-à-dos avec un vélo et des sacoches pour effectuer une partie de mon périple en pédalant : l'occasion de faire l'expérience d'une autre vitesse considérée comme "lente" dans le monde du slowtravel.
Je décide de ralentir et de faire l'éloge de la lenteur, de prendre un temps pour vivre une aventure qui me ressemble, appréhender les territoires à une autre vitesse et donc sous un autre angle, d'affronter certaines de mes peurs, et de prendre une revanche "avec" & "sur" mon corps.
Après avoir longé à pied la Méditerranée, entre côte et arrière-pays, puis avoir effectué la traversée des Alpes, du Jura et des Vosges via le GR5, j’ai conclu la 1e partie de mon TDF en reliant Metz à Calais en vélo. Depuis décembre 2024, je m’octroie une pause hivernale afin de prendre un premier recul sur mon aventure et d’affiner la 2nde partie, départ en avril 2025 : près de 3 500 km restant avec la côte Ouest à vélo via la Vélomaritime et la Vélodyssée, avant de finir par la traversée des Pyrénées à pied via le GR10.
L'envie de pédaler/marcher pour l'Enfant Bleu
La 1e partie de mon TDF m'a rappelé à mon envie initiale de pédaler/marcher pour une cause qui me tenait à cœur. C'est de cette façon que l'association "l'Enfant Bleu, enfance maltraitée" m'est venue à l'esprit.
Aujourd'hui, en France, le constat reste alarmant :
- Toutes les 3 minutes, 1 enfant est victime d’inceste, de viol ou d’agression sexuelle
- 1 enfant meurt tous les 5 jours sous les coups de sa famille (Sondage IGAS 2019)
- 22% des français déclarent avoir été victimes de maltraitances pendant leur enfance (Sondage Harris pour L'Enfant Bleu - 2017)
- 47% des français suspectent au moins un cas de maltraitance dans leur environnement immédiat (Sondage Harris pour L'Enfant Bleu - 2017)
- 2 millions de Français, soit 3% de la population, déclarent avoir été victimes d’inceste (Enquête IPSOS pour l’association Internationale des victimes de l’inceste, AIVI)
Ainsi, pour la 2nde partie de mon projet, j'ai décidé que mon TDF ne soit plus seulement une aventure personnelle mais aussi une manière de sensibiliser les gens sur la maltraitance infantile et l'impact qu'elle peut avoir sur les victimes devenues adultes, tout en collectant des fonds pour soutenir l'Enfant Bleu.
Cette association lutte contre toutes les formes de violence faites aux enfants : maltraitances physiques, sexuelles, psychologiques et négligences graves.
Ses missions s'articulent autour de l'accompagnement personnalisé des victimes (écoute téléphonique, accompagnement thérapeutique auprès des enfants et adultes victimes de maltraitances dans l'enfance, accompagnement juridique), la prévention dans les établissements scolaires, la sensibilisation et des actions de plaidoyer.
Cagnotte en ligne : objectif 1€ pour 1km
Je cherche à collecter des fonds pour financer les actions de l'association en visant l'objectif suivant : 1€ pour 1km parcouru. L'intégralité des dons sera reversée à l'association L'Enfant Bleu qui fait un travail remarquable dans la lutte contre les maltraitances infantiles.
L'Enfant Bleu croit en la puissance de la solidarité pour protéger les enfants et défendre leurs droits. En 2023, près de 80% des ressources de l'association proviennent des donateurs particuliers et des entreprises. Votre soutien est essentiel pour mener à bien ses missions : soutien thérapeutique, juridique, actions de prévention et plaidoyer.
A quoi servent les dons :
40€ = 1h d'accompagnement juridique
90€ = 1h d'écoute + collégiale des professionnels
150€ = 3 séances individuelles de suivi psychologique
Je vous invite à me soutenir dans cette aventure en participant à la cagnotte en ligne (chaque don, même le plus petit, compte et fait la différence) et/ou en faisant la promotion de mon initiative.
Pour plus d'informations et pour suivre l'aventure
Vous trouverez d'avantages d'informations au sujet de l'association via le site internet de l'Enfant bleu.
Je partage d'ailleurs mon aventure sur les réseaux sociaux (instagram, facebook) pour que vous puissiez suivre mon périple en images, découvrir les richesses de l'hexagone et vivre l'expérience avec moi.
Merci infiniment pour votre générosité et votre soutien!
Guerre en RDC - Plus de 50,000 personnes exilées sur l'île d'Idjwi
Appel à la Solidarité pour soutenir l'association ADAV en République Démocratique du Congo, île d'Idjwi
La République Démocratique du Congo (RDC) traverse actuellement une période de crise sans précédent. En janvier 2025, la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, est tombée aux mains des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, entraînant une escalade de la violence et une détérioration rapide de la situation humanitaire. Cela a causé des déplacements massifs de population vers la ville de Bukavu et sur l'île d'Idjwi. Ensuite, en février, la prise de la ville de Bukavu par les rebelles a entraîné de nouveaux déplacements de population, notamment à Idjwi et dans les pays voisins.
La France et plus largement la communauté internationale n'a pas eu de réaction face à la prise du pays, aucune sanction n'a été prise contre le Rwanda et, pendant que le Rwanda envoyait ses troupes en RDC, la France et le Rwanda signait un accord sur les ressources minières, ressources provenant de l'est de la RDC.
L’afflux important et continuel des populations vers Idjwi a grandement contribué à l’accroissement de la vulnérabilité des communautés aussi bien des communautés hôtes que les déplacé.es. Fin février 2025, le territoire d'Idjwi enregistre environ 72,000 déplacé.es. Cette situation a provoqué des pertes en vies humaines et une insécurité alimentaire croissante. L'accès aux services de base et aux soins est devenu extrêmement difficile. Cela entraîne une hausse du taux de mortalité, en particulier la mortalité infantile. Il n'y a ni électricité, ni eau courante sur place.
Santé
Les personnes déplacées sont en détresse et ont difficilement accès à une prise en charge sanitaire et médicale, du fait de l’absence de ressources financières et du manque de matériel, de moyens et d'infrastructures. Les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans sont les plus affecté.es. Les personnes s'abritent dans des camps informels au nord de l'île. Les enfants sont davantage exposés aux maladies et la malnutrition est en hausse.
A quoi servira l'argent collecté ?
Votre soutien financier est crucial pour assurer des soins médicaux d'urgence aux blessés et aux malades, en particulier les enfants.
ADAV, à travers son Centre de centre de santé lutte pour apporter assistance aux personnes. Suite à l'urgence, le centre a besoin de médicaments pour la prise en charge médicale des personnes.
L'argent récoltée permettra :
Localisation
Aire de santé de Bulegeyi, Zone de santé d’Idjwi en territoire d’Idjwi, Province du Sud-Kivu, République Démocratique du Congo.
Notre équipe
Association ADAV (Action de Développement et d’Assistance aux Vulnérables), basée à Bukavu, en République Démocratique du Congo.
Clarisse LUSAMBO
Présidente du Conseil d’Administration *** claralusambo@gmail.com
Josaphat BYADUNIA
Coordinateur National *** adavrdc2003@gmail.com
Aidez-nous à soutenir nos amis et nos proches au Soudan
Help us support our friends and loved ones in Sudan
Contexte de cette campagne
Je m’appelle Islam ZIAN ALABDEEN ALI SALEM, artiste peintre, né à Khartoum (Soudan), en 1969. Marié et père de famille, j’habite en France depuis 26 ans. Engagé dans la lutte contre la dictature militaire au Soudan (en place de 1989 à 2019), j'ai été contraint par ce combat à quitter mon pays en 1999.
En avril 2023, 4 ans après une révolution pacifique qui a mis fin à la dictature, la guerre a éclaté subitement entre l’armée et la milice, prenant de court la population. Démunis face à des armes modernes, bombardés par des avions et des drones, des millions de Soudanais ont fui dans l’urgence, vers l’intérieur ou l’extérieur du Soudan, abandonnant leurs biens, leur maison et leur travail. Et le crime organisé s'est propagé pour mettre à genoux le peuple soudanais.
Depuis le début du conflit, mon épouse, mes amis et moi, nous avons envoyé de l’argent à nos proches au Soudan, mais nous avons vite été dépassés par l’ampleur des besoins, car tous étaient soudainement très démunis. Nous avions donc lancé une cagnotte Papayoux, et nous sommes extrêmement reconnaissants auprès des gens qui y ont contribué.
Mais aujourd’hui, la guerre est toujours là, nos proches sont toujours plus démunis, et nous faisons de nouveau appel à votre aide car les besoins dépassent nos moyens. L’activité économique est à l’arrêt et les habitants, privés de salaire, sont sans solution.
Pourquoi faire une collecte ?
Chaque semaine, nous recevons des nouvelles d’un ami ou d’un membre de la famille, qui nous décrit ses difficultés à se procurer des vivres ou des médicaments, ou qui a besoin d’argent pour se déplacer et fuir les zones de conflit fluctuantes.
Comment leur dire non ? Comment refuser une aide vitale ?
Nous souhaitons aider financièrement, grâce à votre soutien, les gens que nous connaissons là-bas et qui nous sollicitent : des amis, des artistes, des activistes en faveur de la paix, les responsables d’une école gérée par des bénévoles dans un quartier aujourd’hui au cœur du conflit, à Khartoum.
À ce jour, on parle si peu de la situation au Soudan qu’il nous faut trouver des solutions nous-mêmes, à une échelle individuelle, pour aider nos amis en difficulté. Nous les avons toujours soutenus, mais cette fois, nous sommes limités dans nos moyens sans votre aide précieuse. C'est pour cette raison que nous faisons appel à vous.
Nous vous remercions du fond du cœur par avance pour votre générosité.
N’hésitez pas à transmettre ce message autour de vous.
Amicalement,
Islam et Anna Zian-Alabdeen
Quelques articles sur mon travail
Context of this campaign
Dear friends,
My name is Islam ZIAN ALABDEEN ALI SALEM, painter, born in Khartoum (Sudan), in 1969. Husband and father, I have lived in France for 26 years. Engaged in the fight against the military dictatorship in Sudan (from 1989 to 2019), I was forced to leave my country in 1999.
In April 2023, 4 years after a peaceful revolution that ended the dictatorship, war suddenly broke out between the army and the militia, taking the population by surprise. In the face of modern weapons, bombed by planes and drones, millions of helpless Sudanese have fled, inside or outside Sudan, abandoning their belongings, their homes and their jobs. Organized crime has spread, bringing the Sudanese people to their knees.
From the beginning of the conflict, my wife, friends and I have sent money to our relatives in Sudan, but we were soon overwhelmed by the scale of the needs. As a result, we initiated a Papayoux fundraising campaign and we extend our sincere gratitude to all who contributed to its success. But today, war is still raging, our loved ones are even more destitute, and we are once again appealing for your help because the needs are beyond our means. Economic activity is at a standstill and the inhabitants, deprived of salaries, are without a solution.
Why collect?
Every week, we hear from a friend or family member who describes their difficulties in obtaining food or medicine, or who needs money to flee fluctuating conflict zones. How can we say no to them? How can we refuse vital aid?
Thanks to your support, we aim to provide financial help to friends, artists, peace activists, and volunteer school leaders in conflict-ridden neighborhoods of Khartoum.
There is so little media coverage of the situation in Sudan that we are obliged to find our own solutions to help our friends in difficulty. Today we are limited in our means without calling on you for help.
We thank you from the bottom of our hearts for your generosity.
Islam and Anna Zian-Alabdeen