Bonjour à toutes et à tous,
Nous avons été à nouveau dévasté par un intense épisode de grêle vendredi dernier, le 2 septembre à 4h45 du matin. 15 minutes à voir la nature se déchaîner et ruiner une bonne partie de notre travail et des récoltes à venir.
Les cultures d'été sont hachées, blessées, pourries : pour les melons, haricots verts, salades, aubergines, tomates, courgettes, poivrons de plein champs, c'est fini. Il n'y a plus rien de vendable.
Le plus grave, c'est pour les cultures d'automne et hiver : Les choux étêtés ne repartiront pas, les poireaux lacérés vont reprendre mais arriveront moins vite et seront moins gros ; les courges avec leurs multiples impacts nous laissent dubitatifs : vont-elles pourrir, cicatriser et finir de mûrir, en quelle proportion ? Les semis de navets, radis noirs... vont-ils aboutir ?…
Plusieurs séries de plantes aromatiques ont subi le même sort : aneth, coriandre, menthe, mélisse, sauge.. ne pourront pas être récoltées.
Ce qui est certain c'est que c'est un chiffre d'affaire qui a fondu avec les grêlons et que nous ne gagnerons pas. Cela nous met sérieusement en péril les prochains mois car il est trop tard dans la saison pour envisager de replanter.
Nous nous lançons donc sur les plantations sous serres, afin que d'autres légumes viennent compléter la gamme le plus rapidement possible.
Devant le nombre de message de soutien et le nombre de fois où l’on nous a posé la question "Comment vous aider ?", nous ne savions pas trop quoi répondre. Le travail va être fait, ce n'est pas vraiment le problème puisque nous ne pouvons pas replanter ce qui a été détruit.
Non, vraiment, le problème est :
Va-t'on réussir à gagner suffisamment pour tout simplemet payer nos charges qui sont : le salaire de notre salariée à mi-temps, les cotisations sociales, les échéances bancaires, nos prélèvements privés (si peu élevés qu’ils soient) et autres charges de semences et plants.
Certes on va quand même gagner des sous mais ce qui est sur c'est qu'au bas mot, à la louche un peu, on estime les pertes à environ 15 000 euros d’ici au printemps prochain. Mais c'est très difficile à estimer précisément.
Donc voila, on en est là : oui, on va sûrement manquer d'argent. Malgré tout ce qu'on a mis en œuvre.
Alors si vous le pouvez, vous pouvez nous aider, même un tout petit peu, en participant à cette cagnotte. Si vous ne pouvez pas, pas de soucis, vous pouvez aussi transmettre l'info à votre entourage, c'est comme ça que ça marche souvent.
Et si vous ne pouvez pas, le plus important de tout, c'est que vous continuiez à vous approvisionner chez nous (ou chez le producteur près de chez vous), tout au long des saisons parce que c'est ainsi que l’on gagne notre vie !
Nous vous sommes vraiment, vraiment reconnaissant de nous aider, d'une façon ou d'une autre.
Merci, merci, merci, MERCI :)
Joanie, Benjamin et Freddy
La ferme de la Quinatière
Maraîchers et cultivateurs de plantes aromatiques et médicinales, tout en bio
(page Faceokk : https://www.facebook.com/fermedelaquinatiere)
PS 1 : Nous ne sommes pas assurés contre la grêle donc pas d'indemnité avec l'assurance
PS 2 : Nous ne rentrons pas dans la "mission flash grêle" de l'Etat qui ne concerne "que" les épisodes de grêle qui ont eu lieu durant le mois de juin