Petite vidéo de présentation <3
Qui sommes nous ?
L'idée de Baham ARTS est née en 2015 et s’est montée en association lors de l’année 2017. Fondée par deux personnes, Erika Nomeni et Paulo Higgins, Baham ARTS a pour but de visibiliser les artistes, les mémoires et les cultures LGBTQIA+. Portée par deux personnes queers, une femme lesbienne noire et un homme trans gay blanc, cette association est un investissement quotidien de notre énergie et de notre temps de façon bénévole. Nous nous sommes intéressé.es dès nos débuts à représenter des personnes qui nous ressemblent : des personnes trans, des personnes queers racisées, des femmes lesbiennes.. Nous avons ainsi organisé trois festivals mettant à l’honneur nos communautés respectives (le festival UMOJA et les festivals INTERSECTIONS 2018 et 2019). Avec ces espaces nous avons voulu ouvrir des scènes pour les femmes, les personnes trans, les personnes queers, les personnes queers racisé.es, précaires, issu.es des quartiers populaires, car la représentation des luttes minoritaires et leurs mémoires sont des moteurs puissants de reconnaissance comme d’empowerment.
C’est parce que nous sommes concerné.es par ces questions que nous portons un projet pour toute notre communauté et plus particulièrement pour les personnes ayant des difficultés à trouver leur place au sein de celle-ci. Aujourd’hui, nous souhaitons pérenniser nos espaces et permettre à tous et toutes de trouver chez nous un refuge, des moments d’expression artistique, de ressources associatives et de rencontres.
Quel est notre projet ?
Comme vous le savez, depuis maintenant 5 ans, l’association Baham ARTS organise des événements autour des cultures minoritaires (gays, lesbiennes, bi.es, trans, afro-descendantes..) et tout ce qu’elles comportent. Nous voulons aujourd’hui pouvoir nous implanter durablement dans la ville et ouvrir un lieu dans lequel nous pouvons tous et toutes trouver notre place.
Marseille, deuxième ville de France comporte encore trop peu de lieux LGBTQIA+ et dédiés à la préservation des mémoires minoritaires. Les espaces que nous avons créés, via nos festivals, nos ateliers ou des moments de discussions sont des instants de partage et de ressources mais qui restent malheureusement éphémères et délimités dans le temps. Ce constat étant fait nous avons longuement réfléchi à comment s’inscrire dans une logique communautaire de care sur le long terme. Ainsi le projet d’ouvrir un lieu dans lequel les personnes LGBTQIA+ et plus spécifiquement les personnes trans, les personnes queers racisé.es et les lesbiennes puissent se sentir à l’aise s’est formé dans nos esprits et nous anime depuis les commencements de l’association. Dès nos premiers festivals nous avons réfléchi à comment pérenniser nos actions et permettre à tous et toutes au sein de notre communauté de trouver des lieux refuges, de solidarité, d’entraide et de joie. Nous avons d’ailleurs participé à une couveuse associative suite à notre volonté d’ouvrir un café associatif. Aujourd’hui, notre projet nous semble accessible et nous vous demandons de l’aide pour le mener à bien.
Nous souhaitons ouvrir un lieu accessible à toutes et tous dans lequel l’entièreté de notre communauté puisse trouver sa place. Pour nous reposer, pour se rencontrer, pour se sentir chez soi, pour rire, pour danser, pour discuter, pour savoir qu’il y a un lieu dans lequel nous avons notre place.. Pour créer tout cela il nous paraît important de proposer plusieurs types d’activités : discussions, débats, moments communautaires, propositions à des associations de santé communautaire de venir faire des ateliers de prévention sexuelle, propositions aux associations LGBTQIA+ de la ville de pouvoir se réunir dans le lieu s’iels le souhaitent, mais aussi des moments de fêtes, de rencontres, de joies autour d’un verre (alcoolisé ou non). L’Eden est le lieu idéal pour cela. Chargé d’histoire, il est aussi le symbole d’un Marseille que nous ne voulons pas voir disparaître.
Pourquoi ce lieu, pourquoi l’Eden ?
Situé en bas de la rue Curiol, en plein centre-ville, l’Eden est considéré comme le plus vieux bar lesbien de la ville. Par ailleurs, la rue Curiol est emblématique des cultures LGBTQIA+ et queers. Connue de tout Marseille pour son ouverture d’esprit et pour la présence de nombreuses personnes de notre communauté, notamment les personnes exerçant le travail du sexe, elle a servi de refuge pour une partie d’entre nous, souvent rejetés, notamment pour beaucoup de personnes trans.
Présente dans le centre d’un Marseille encore et toujours populaire, cette rue représente une grande partie de notre héritage LGBTQIA+ et à l’heure de la gentrification du centre-ville, nous ne voulons pas délaisser les quartiers qui nous ont portés pendant toutes ces années. Marseille reste une ville dans laquelle les endroits dédiés aux personnes queers racisées, aux personnes trans, aux lesbiennes comme aux TDS sont quasiment inexistants et nous comptons aujourd’hui encore trop peu de lieux LGBTQIA+. Nous voulons aujourd’hui réaffirmer le besoin d’endroits communautaires, notamment pour les plus fragiles d’entre nous, qui puissent servir de lieu de ressources, de joie et de rencontres.
Quel est le budget de ce projet ?
Pour acheter le fond de commerce du lieu nous avons besoin de 30 000 euros (achat fonds de commerce) et de 15 000 euros (un an de loyer et de prêt ainsi que des travaux et du matériel)
Nous disposons aujourd'hui de 3700 euros de subventions internationales, de 10 000 euros de fonds propres, d'un prêt de 10 000 euros, du montant de la cagnotte qui est de presque 6 000 euros et d'un don solidaire de 1 000 ( = 30 700). Nous avons par ailleurs fait d'autres demandes de subventions et nous ne nous reposons pas entièrement sur ce crowfunding, qui sera actualisé en fonction des subventions reçues (ou non reçues).
Si nous avons atteint notre objectif pour le fonds de commerce, il nous reste encore à sécuriser le projet. En ces temps de pandémie, nous prévoyons de n'ouvrir que lorsque nous aurons un montant représentant un an de loyer et de remboursement de prêt d'avance (sachant que le prêt ne sera pas remboursé en un an mais en 4 ans, cela nous permettrait surtout de ne pas avoir à nous en préoccuper les premiers mois d'ouverture).
La somme d'un an de loyer (700 euros par mois) et de remboursement de prêt (statué à 200 euros par mois) représente 10 800 euros. Nous aurons besoin par ailleurs d'un coup de pouce pour l'achat de fournitures de premières nécessités lors des premiers mois ainsi que pour de modestes travaux (peinture etc). Il nous reste donc 15 000 euros à trouver pour faire vivre le projet !
Nous avons besoin d’aide pour la suite et c’est pour cela que nous continuons à faire vivre ce crowfunding ! Merci de votre aide, participation pour tous celles et ceux ayant donné des fonds, nous touchons au but, MERCI A VOUS !!!!!
Pour en savoir sur le projet plus vous pouvez lire cet article : ici
Aidez-nous à donner un nouveau souffle à l’Eden en ouvrant un lieu sur Marseille à destination des personnes les moins représentées de nos communautés, en donnant ce que vous pouvez, en partageant le crowfunding et en en parlant autour de vous !