La collecte de fonds est réalisée au bénéfice des femmes de chambre, Gouvernantes et l'équipier de la société STN. Elles et il travaillent à l'Ibis Batignolles et sont en lutte depuis le 17 juillet 2019. Compte-tenu de la crise sanitaire, et grâce à l'intervention du syndicat CGT-HPE, les salarié-e-s en lutte bénéficient du chômage partiel versé par leur employeur depuis le 17 mars 2020. Si ces salarié-e-s ne sont juridiquement plus en grève, la lutte se poursuit. Le syndicat CGT HPE ne leur verse donc pas de fonds à ce jour.
A ce jour, deux femmes de chambre bénéficient d’un soutien financier du syndicat de 600€ par mois depuis la fin de leur CDD, une demande de réintégration dans les effectifs étant pendante devant la cour d’appel de Paris et ces salariées étant privées de ressources.
Grâce à votre soutien, le syndicat a récolté près de 284 K€ et a reversé à date environ 218 K€ en soutien aux salarié-e-s, dont 15 K€ environ d'honoraires d'avocat, frais d'huissier et l'organisation d'événements divers.
Environ 66 K€ restent disponibles pour soutenir les salarié-e-s, si la grève venait à reprendre.
Il est estimé à date que 15 K€ seront à affecter dans le cadre de la lutte.
A l’issue de la lutte, les fonds excédentaires collectés pourraient être conservés par le syndicat pour initier des luttes futures.
Vous pourrez également solliciter le reversement au prorata des fonds restants de vos dons en prenant attache à l'adresse mail suivante : gestion.cgt.hpe@gmail.com
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Le groupe ACCOR: DU VOL ET L'OPPRESSION DES SALARIÉ-E-S AU VIOL D’UNE FEMME DE CHAMBRE:
"LE POUVOIR, CA NE SE DEMANDE PAS, CA S'ARRACHE!" (Sylvie, femme de chambre)
Dès le début de la grève à l'hôtel IBIS BATIGNOLLES situé Porte de Clichy notre syndicat a appris qu’il y a environ un an une femme de chambre de la société STN a été violée par l’ancien directeur de cet hôtel !
Il faut dire que quand on considère les femmes de chambre et les salariées de la sous-traitance comme des sous salariées taillables et corvéables à merci il ne faut pas s’étonner de tels crimes !
Le Directeur d’un hôtel se prend dans ces conditions pour le maître des lieux pouvant disposer à sa guise d’une main d’œuvre précarisée soumise à son bon vouloir et à sa disposition.
Le groupe ACCOR et la société STN portent de lourdes responsabilités sur ce crime de viol qu’ils ont voulu enterrer à tout prix !
SOUS-TRAITANCE = MALTRAITANCE!
ACCOR ET STN COMPLICES DE LA DISCRIMINATION!
Les hôtels IBIS, qui appartiennent au groupe ACCOR, sont des établissements qui font énormément de profits notamment sur le dos des salariés de la sous-traitance.
Le groupe ACCOR est un géant de l’industrie hôtelière du luxe en Europe et dans le monde !
Le chiffre d’affaires consolidé du groupe en 2018 s’établit à 3 610 millions d’euros, en progression de 8,8% à périmètre et taux de change constant (PCC), et de 16,9% en données publiées par rapport à 2017.
De l’autre côté de la barricade, la situation n’est pas la même : les salarié-e-s du service d’hébergement (Femmes de chambre, équipier-e-s, et gouvernantes) sont sous-traité-e-s à la société STN, leader français dans le secteur de la propreté hôtelière !
Dans cet hôtel règne l’inégalité de traitement pour les salarié-e-s de la sous-traitance qui ne bénéficient pas du même statut social que les salarié-e-s embauché-e-s directement par IBIS Batignolles (indemnité nourriture, intéressement, participation, salaires moins élevés, primes diverses etc…).
Cette situation de dumping social est inacceptable !
Plus grave encore, la société STN TEFID pratique, avec la complicité de l’hôtelier, le travail dissimulé, avec des cadences quasiment impossibles à respecter, particulièrement pour les femmes de chambres qui doivent effectuer 3 chambres et demie par heure sans paiement des dépassements horaires.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, parce qu’ils n’acceptent pas ce modèle économique qui broie les femmes et les hommes, les salarié-e-s de la sous-traitance de l’IBIS BATIGNOLLES en lutte depuis le Mercredi 17 juillet à 9h vous appellent à les soutenir !
REVENDICATIONS DES SALARIÉS de la société STN TRAVAILLANT à L’hôtel
IBIS BATIGNOLLES :
1 Embauche des salariés de la sous-traitance STN GROUPE par L’hôtel IBIS
BATIGNOLLES avec reprise de leur ancienneté.
2 Passage à temps complets des temps partiel et des CDD en CDI
3 Arrêt des mutations des salariées partiellement inaptes et des mutations non justifiées de manière générale.
4 Arrêt du harcèlement par Anne Marie gouvernante IBIS Batignolles
5 Versement d’une indemnité nourriture égale à 7,24 € par jour travaillé (2 Minimum Garanti) et d’une prime de lit supplémentaire de 2€ par lit
6 Installation d’une pointeuse électronique infalsifiable avec remise d’un relevé horaire hebdomadaire à chaque salarié.
7 Prime de nettoyage et repassage des vêtements de travail égale à 22 € par mois (1€ par jour travaillé) et fourniture de 2 tenues de travail par an en coton.
8 Classement en catégorie B de l’ensemble des salariés de STN GROUPE.
Femmes de chambre, équipiers : AQS1B, AQS2B après 2 ans, AQS3B après 5 ans
Gouvernantes : CE1, CE2 après 2 ans, CE3 après 5 ans
9 Suppression de l’abattement illégal de 8%.
10 Suppression de la clause de mobilité.
11 Prime d’habillage-déshabillage 250 € par an.
12 Remboursement des transports à 100%.
13 Diminution cadence indicative du nombre de chambres à 2 chambres 1/ à l’heure.
14 Election de deux délégués de proximité de la société STN GROUPE au sein de l’hôtel
IBIS BATIGNOLLES