ATSEM, éducatrices de jeunes enfants, animateurs, travailleuses sociales, agents d’État civil, agentes d'entretien et bien d'autres sont chaque jour à leurs postes pour vous offrir un service public de qualité dans des conditions de travail parfois difficiles. Alors qu'on les considérait comme des héros lors de la crise sanitaire pour s'être mobilisés nombreuses et nombreux en première ligne pour assurer la continuité du service communale, voilà comment les agents de la Mairie de Saint-Denis sont remerciés par Mathieu Hanotin : - En leur demandant de travailler plus pour gagner moins. Par la réduction des congés de tous les agents, dont les « congés retraites » qui récompensaient l'engagement d'agents ayant travaillé toute leur vie dans la fonction publique, gagnant bien souvent des salaires modestes. - En retirant purement et simplement la prime annuelle en la remplaçant par un salaire au mérite. En mettant en place un nouveau régime indemnitaire sans concertation, sans dialogue social, par un passage en force. - En méprisant totalement les agents, en les montant les uns contre les autres, en instaurant un climat de défiance à l’intérieur des services. - En attaquant le droit de grève. - En remplacant les grévistes de manière illégale. Pendant ce temps, le nouveau Maire n'a pas hésité à augmenter son salaire de 1 373,63 € par mois (+ 33%) et fera payer par les dionysiens la garde des enfants des élu.es pendant les Conseils Municipaux (enveloppe de 35 000 euros). Nulle part nous ne pouvons justifier que ce soient aux salarié.es de payer la crise et l'austérité en amputant une partie de leurs salaires pendant que ce sont toujours les mêmes qui s'enrichissent. Nos congés, c'est notre santé ! Dans une Mairie où les accidents du travail ont explosé en 1 an (+9%), il est nécessaire de préserver des conditions de travail dignes grâce au repos, si l'on ne veut pas voir la situation empirer. Si la colère est générale, la riposte doit être aussi générale !