EDIT : Les squatteurs ont été expulsés le 3 février dernier, laissant l'appartement dans un état lamentable. Vitre cassées, poignées de portes et prises arrachées, enduits et peinture saccagés, meubles de cuisine moisis par une fuite d'evier non réparée... Beaucoup de travail de remise en état, sans compter tout le contenu de l'appartement qui a été volé. L'agence de location a estimé les frais de remise en état à 15 000 €. Emma est dévastée...
Je me présente, je suis Judith, la petite sœur d'Emma. Cela fait 2 ans que je la vois souffrir d'une injustice incroyable. Je souhaite l’aider à s’en sortir. Voilà son histoire
Depuis plus d’un an, Emma attend que les squatteurs du studio dont elle est propriétaire (Paris 9e) soient expulsés, comme l’a ordonné la justice.
Ne percevant de ce fait plus de loyers, elle se retrouve elle-même en grave difficulté financière et fait l’objet d’une procédure d’expulsion. Une situation ubuesque et pourtant réelle.
C’est au mois de mars 2019 qu’a débuté une longue galère pour elle, qui dans la vie est bloggeuse culinaire. Entre deux locations, la serrure de son studio a été forcée et une femme s’est installée dans son appartement.
Huit mois plus tard, la « squatteuse » a été déclarée expulsable sans délai (ordonnance de référé du 22 novembre 2019). L’histoire aurait dû s’arrêter là.
Mais la Préfecture de Police de Paris refuse depuis de recourir à la force publique car l’occupante illégale bénéficie du droit au logement.
De ce fait, Emma se retrouve dans l’incapacité de payer les loyers de l’appartement, dont elle est colocataire dans le 18e arrondissement, à la Goutte d’Or.
Son bailleur a lancé une procédure d’expulsion contre elle et Emma, qui est par ailleurs cuisinière bénévole pour les sans-abris (mouvement #PourEux), est convoquée au tribunal le 12 mars prochain pour être jugée !
Elle risque également d’être condamnée à payer des frais de justice et des dommages et intérêts qui alourdiraient considérablement la dette qui s’accumule déjà…
Emma multiplie les démarches pour que l’Etat prenne ses responsabilités et s’occupe de la « squatteuse ». En attendant, elle a besoin de soutien et de mobilisation !
A quoi servira l'argent collecté
L’argent collecté lui servira à reprendre le paiement de ses loyers pour éviter l’expulsion et à couvrir les frais de justice considérables qui s’accumulent depuis deux ans.